Portrait-robot des Français séduits par les logements atypiques

Publié le 02/07/18 à 06:00 – Par Philippe Mouchel



Selon une enquête menée par un réseau spécialisé, les biens atypiques sont prisés par les professions médicales et les ingénieurs entre autres. Lofts, péniches ou logements d’architectes, ces résidences hors norme attirent des acheteurs en quête de coup de cœur et d’espace.

L’immobilier atypique n’a pas fini de séduire. Notamment du côté des personnes exerçant profession intellectuelle supérieure et les cadres. Selon l’étude annuelle menée par le réseau Espaces Atypiques, 48% des amateurs de ces biens rentrent dans cette définition. Dirigé par Julien Haussy, lui-même ancien cadre de la finance, Espaces Atypiques compte quelque 28 agences à Paris et en province – dont une dizaine à ouvert cette année. Dans le détail, les indépendants, chefs d’entreprise, et professions libérales sont en légère hausse (28%), alors que les retraités, sans emploi et agriculteurs représentent une part infime des acheteurs.

Loin de l’image d’Épinal attendue par l’entreprise, les artistes, architectes décorateurs (10%), et communicants (11%) ne représentent qu’une minorité des acheteurs. Plus surprenant, aux côtés des cadres, les ingénieurs et les professions médicales sont friands des biens proposés par le réseau: 51% des clients en font partie. Julien Haussy confie ainsi, qu’à l’origine, il pensait que les personnes issues du monde de l’art ou de la communication seraient parmi les plus intéressées. Il faut dire que le budget moyen de ces acheteurs est d’environ 560.000 euros. C’est deux fois et demie plus que la moyenne nationale. Pas question de parler pour autant d’un positionnement sur le créneau du luxe, puisque 23% des transactions descendent sous la barre des 300.000 euros. Autre curiosité, les vendeurs et les acheteurs de ces biens ont sensiblement le même âge – entre 42 et 47 ans – alors que dans l’immobilier traditionnel, il y a en moyenne une génération d’écart entre les deux parties prenantes.

Pour la première fois, les appartements sont en tête des logements les plus vendus par Espaces Atypiques. L’agence note également une augmentation du nombre de logis traditionnels revisités par des architectes ou des décorateurs d’intérieurs. À l’inverse, les résidences dites «inclassables» (péniches, anciens bâtiments religieux, etc…) enregistrent seulement 1% du marché de l’entreprise. Tous ces biens se démarquent par leur taille: 144 mètres carrés en moyenne, soit bien plus qu’une habitation classique. Un logement compte 94 mètres carrés en moyenne dans l’Hexagone. Ils sont pour la grande majorité d’entre eux (67%) situé en centres-villes et déjà réhabilités.

(Source : https://immobilier.lefigaro.fr/article/portrait-robot-des-francais-seduits-par-les-logements-atypiques_960cce64-73cc-11e8-a988-2c6089e9b2e9/)

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