Vos aides à la rénovation

Rénovation

De nombreux Français sont prêts à investir dans la rénovation énergétique de leur logement. Selon un récent sondage de CSA Research pour Cofidis, une personne interrogée sur quatre prévoit de réaliser des travaux de rénovation énergétique ou d’isolation thermique. Problème : de nombreux freins limitent encore le passage à l’acte. La principale entrave étant évidemment d’ordre financier, ces travaux étant particulièrement onéreux. Il existe pourtant pléthore d’aides permettant de réduire le reste à charge des ménages : les subventions nationales publiques, comme le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite), ou la nouvelle aide MaPrimeRénov et les autres subventions de l’Agence nationale pour l’habitat (Anah)… Les particuliers peuvent également solliciter des aides liées aux certificats d’économie d’énergie, auprès d’acteurs privés du secteur de l’énergie. Mais la complexité et la mauvaise connaissance de ces dispositifs tendent à décourager les Français.

Par ailleurs, beaucoup ne savent pas ces programmes nationaux peuvent être couplés à des aides locales, versées par la collectivité. Communes, communautés de communes, départements, régions… La très grande majorité des collectivités de l’Hexagone a développé des dispositifs de soutien financier à la rénovation énergétique. Ces coups de pouce peuvent prendre plusieurs forme : une réduction d’impôts locaux, une prime forfaitaire versée en complément des subventions de l’Anah, un prêt à taux nul, ou même une réduction d’impôt foncier pour les bailleurs. Leurs montants et conditions d’accès sont propres à chaque collectivité.

Nouvel outil de recensement des aides

Et, bonne nouvelle : il est désormais possible de savoir facilement à quelles aides financières vous avez droit, dans votre région, votre département ou votre commune ! L’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil), vient de mettre en ligne un nouvel outil de recensement de tous ces programmes. Jusqu’ici, seules les Adil (les antennes départementales de l’Anil) tenaient un décompte de ces dispositifs. Mais les données étaient rarement exhaustives et parfois même plus à jour.  Désormais, les Adil et leurs partenaires tiennent un décompte exhaustif des aides disponibles, tant sur la rénovation énergétique que sur l’adaptation du logement au handicap ou à la perte d’autonomie.

Pour accéder à ces informations, rendez-vous sur le site de l’Anil. Cliquez sur votre région, sur la carte de France, sélectionnez votre statut (propriétaire bailleur, propriétaire occupant, locataire) et renseignez le type de travaux que vous souhaitez réaliser. Pour exemple, en région Centre-Val de Loire, 13 dispositifs d’aides s’adressent aux propriétaires bailleurs qui souhaitent entamer des travaux d’économies d’énergie. La métropole d’Orléans, qui réunit 22 communes, propose par exemple une aide maximale de 650 euros pour l’installation d’équipements fonctionnant aux énergies renouvelables. Ailleurs, en région PACA, ce ne sont pas moins de 31 dispositifs d’aide qui sont proposés aux propriétaires occupants. Le département des Bouches-du-Rhône distribue par exemple une subvention pour travaux de rénovation énergétique s’élevant jusqu’à 3.000 euros par ménage !

Source: https://www.capital.fr

MaPrimeRénov


MaPrimeRénov : une aide financière pour les travaux de rénovation énergétique de votre logement

Publié le 06 janvier 2020 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Améliorer l’isolation de votre maison, changer de chaudière, installer un système de ventilation plus efficace… Avec la nouvelle aide MaPrimeRénov qui fusionne le crédit d’impôt pour la transition écologique (CITE) et les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) « Habiter mieux agilité », vous pouvez, en tant que propriétaire occupant, réaliser des travaux énergétiques pour un coût moins élevé.

Cette aide financière, versée l’année des travaux, est mise en place début 2020. Elle cible les ménages les plus modestes.

Vous pouvez dès maintenant vérifier si vous êtes éligible en fonction de votre situation et ensuite faire la demande en ligne sur maprimerenov.gouv.fr en ayant préalablement :

  • rassemblé les documents nécessaires (situation fiscale, devis de l’artisan Reconnu garant de l’environnement – RGE) ;
  • créez de votre compte sur maprimerenov.gouv.fr  ;

Vous obtiendrez quelques jours après un mail de confirmation d’attribution de l’aide précisant le montant auquel vous avez droit.

Vous pourrez alors commencer les travaux, cette aide vous étant versée ensuite en une fois fois par l’Anah sous 4 mois maximum.

  À savoir : La mise en place du dispositif est progressive, les premières aides seront versées à partir d’avril.

Il peut être complété par des aides locales ou encore par des Certificats d’économie d’énergie .

Si vous n’êtes pas éligible à cette prime, vous pouvez toujours bénéficier du CITE.

Et aussi

Pour en savoir plus

Ministère chargé du logement

Agence nationale de l’habitat (Anah)

Ministère chargé de l’environnement

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13767?xtor=RSS-111

Repérage amiante avant travaux

ANALYSE. Le texte était attendu depuis longtemps : l’arrêté du repérage avant travaux pour les bâtiments est enfin paru au Journal officiel. Décryptage avec Isabelle Vio, du Syndicat du retrait et du traitement de l’amiante et des autres polluants (Syrta).

L’obligation de réaliser un repérage avant travaux pour l’amiante date de la loi El-Khomri, promulguée en août 2016. C’est finalement presque trois ans après, le 18 juillet 2019, que l’arrêté relatif au repérage de l’amiante avant certaines opérations réalisées dans les immeubles bâtis a été publié au Journal officiel. L’entrée en vigueur est immédiate, au 19 juillet. Ce texte impose que, pour « toute opération comportant des risques d’exposition des travailleurs à l’amiante », le donneur d’ordre, maître d’ouvrage ou propriétaire fasse rechercher la présence d’amiante en amont, sous la forme d’un repérage. Le diagnostiqueur devra disposer de la certification avec mention instaurée par un arrêté de juillet 2016, et la norme NF X 46-020 « Repérage amiante – Repérage des matériaux et produits contenant de l’amiante dans les immeubles bâtis – Mission et méthodologie » est évoquée, sans toutefois être obligatoire.

Le RAT s’appliquera à un programme de travaux

Qu’est-ce que ce texte changera concrètement sur le terrain ? « Les entreprises de retrait d’amiante doivent faire leur analyse des risques », nous explique Isabelle Vio, du Syndicat du retrait et du traitement de l’amiante et des autres polluants (Syrta). « Mais l’information dont ils disposaient en amont était inégale. Or, la particularité du RAT est qu’il s’applique à un programme, pas seulement un seul site limité de travaux. » En d’autres termes, au moment du RAT, il faudra se raconter en avance l’évolution du chantier pour ausculter l’ensemble des parties du bâti concernées par l’intervention.

Le RAT a également pour raison d’être de sécuriser financièrement les opérations. Le pire étant de découvrir de l’amiante en cours de chantier du fait d’un diagnostic incomplet, déclenchant des surcoûts et des rallongements de délais – sans parler d’une possible exposition des riverains et des opérateurs de travaux.

Le repérage aura aussi pour mérite d’ouvrir la possibilité aux diagnostiqueurs d’intervenir à différents moments des opérations. « La commande est souvent passée alors que les occupants sont encore présents dans les lieux », illustre Isabelle Vio. Difficile, dans ce cas, de pouvoir procéder à un diagnostic poussé, avec d’éventuelles destructions à réaliser. « Une fois les occupants partis, il faut pouvoir réaliser une phase supplémentaire de repérage. » Ce texte permettrait ainsi d’améliorer la communication entre tous les acteurs tout au long du suivi du chantier pour plus de qualité. « Cela créé un chaîne de cohérence entre tous les acteurs. »

Source: Batiactu

CITE 2018, ce qui change

RENOVATION ENERGETIQUE. Le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a opéré sa mue, après le vote définitif du Budget 2018. Batiactu vous détaille quels sont les nouveaux contours du dispositif réformé par le Gouvernement.

Après plusieurs semaines de débats, la réforme du Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a finalement été validée avec le vote de la loi de finances pour 2018, fin décembre. Que devient donc ce dispositif très utilisé dans le secteur de la construction ? Le ministère de la Transition écologique et énergétique a précisé auprès de Batiactu quels seront ses contours pour 2018, avant qu’il ne soit remplacé par un système de primes à compter de 2019.

Equipements exclus du dispositif pour toute l’année 2018 :

– Les portes donnant sur l’extérieur et les volets isolants (mais le taux de TVA à 5,5 % restant maintenu jusqu’à fin 2018). Le Gouvernement veut ainsi écarter le risque de voir des clients installant des portes blindées bénéficier du CITE.

Equipements maintenus dans le dispositif, mais à un taux de 15%, jusqu’au 30 juin 2018 :

– Les fenêtres en cas de remplacement de simples vitrages ;
– Les chaudières au fioul à très haute performance énergétique, c’est-à-dire dont le seuil de performance atteint 91%. Par ailleurs, les dépenses d’acquisition relatives aux chauffe-eau thermodynamiques (ou pompes à chaleur dédiées à l’eau chaude sanitaire) sont plafonnées à compter du 1er janvier 2018 à hauteur de 3.000€ TTC.

Equipements ou prestations ajoutés au champ d’application du CITE, à un taux de 30%, sur toute l’année 2018 :

– Les coûts des équipements de raccordement à un réseau de chaleur lorsqu’ils sont facturés sous la forme de droits ou frais de raccordement ;
– L’audit énergétique qui fournit au ménage des trajectoires de travaux adaptés à son logement, le conduisant vers le niveau BBC rénovation.

(Source:http://www.batiactu.com/edito/decouvrez-details-cite-2018-51637.php?MD5email=fac0c130155f33633a8dbf7a43f14ec4&utm_source=&utm_medium=)

Air intérieur : pour avoir un bon air chez vous, découvrez les bons réflexes


Savez-vous que l’air intérieur des logements est souvent bien plus pollué que celui de l’atmosphère extérieure ? Pour améliorer cette situation, découvrez le site « un bon air chez moi » et faites le quiz pour savoir si vous avez les bons réflexes.

Retrouvez également sur le site tous les bons gestes à adopter en matière de :

  • aération (10 minutes par jour au minimum) et chauffage (ne pas surchauffer et vérifier les appareils de chauffage pour éviter les intoxications au monoxyde de carbone) ;
  • ménage (pas de surdosage avec les produits d’entretien, les stocker dans des endroits ventilés, éloignés des sources de chaleur) ;
  • cuisine (activation de la hotte au moment de la cuisson des aliments) et salle de bain (aération après la douche ou le bain pour éviter la prolifération des moisissures) ;
  • ambiance (ne pas fumer à l’intérieur, utiliser avec modération l’encens et les bougies parfumées) ;
  • décoration, bricolage et aménagement (aération après les activités de bricolage, utilisation des produits étiquetés A+) ;
  • animaux (les laver régulièrement) et végétaux (pas d’effet prouvé sur la diminution des polluants de l’air) ;
  • apports extérieurs (ne pas aérer aux heures de pointe du trafic routier, faire mesurer la concentration en radon qui est un gaz radioactif naturel).

Pour en savoir plus

Ministère chargé de l’environnement

Publié le 19 octobre 2017 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)